22 août 2010
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01:03
On sort enfin....Rappelez vous,
On est entré par une tour dont on ne connait pas la finalité exacte...
On a emprunté un chemin de ronde dont la date de construction est indéfinie...
On est passé par des souterrains enigmatiques ....
On a visité une salle dont on ne connaît pas la fonction...
Pour finir comme il se doit après tant de mystère
Je vous fais ressortir par la tour Heurtault (La seconde tour cavalière)
On est passé par l'inévitable boutique pour arriver ici ...
Oui Oui, le trou noir en face, c'est le bon chemin ...
Cliquez sur la photo pour remarquer qu'on descend la rampe cavalière
sous le regard de chimères qui s'interrogent sur le passage
inopiné (ou presque) d'un touriste en ces lieux
Et on ressort par cette porte qui donne sur la ville
Ouf !!!! me direz vous...
Mais qui vous dit que cette visite n'aura pas été plus loin...
ci dessous une photo étrange, prise dans les souterrains près de la chaudière ( ICI )
Même moi, je je me rappelle pas l'avoir prise....
D'ici à dire qu'il y a des fantômes dans les lieux, y'a pas des kilomètres.
Mais rassurez vous, si c'est le cas, c'est un gentil fantôme
Il ne laisse qu'un souvenir de sa présence, Un cliché émigmatique...
bref, un clin d'oeil aux touristes.
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21 août 2010
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09:48
Bon, il n'y a plus qu'à remonter
Et pour ceux qui auraient un doute, faut suivre la flèche
On notera aussi ce panneau avec un extrait de texte de Du Bellay
Mais il ne faut pas rater, lors de la remontée, cette entrée
à peu près à mi hauteur de la tour
Elle est par ailleurs surmontée d'une ouverture
qui porte encore les marques d'une grille
Elle donnait accès à une casemate (blockhaus)
Qui permettait sans doute aux soldats de se protéger en cas d'attaque
trop importante
Mais dans cette salle, Il faut surtout remarquer les peintures murales
encore visibles par endroit
C'est là que ça devient intéréssant.
Car on sait que la tour des Minimes fut construite à la fin du XVème siècle.
Hors, une première estimation des peintures les situaient entre
la fin XIIIème et début XIVème.
Des analyses plus poussées les ont même datées du XIIème siècle. Lorsqu'elles furent peintes, la tour n'existait donc pas, et à supposer qu'une ouverture ait été creusée à
cette période, elle aurait donnée à flanc de falaise, donc inaccessible. Cependant,
certains agencements dans la voûte laissent penser à la présence d’un accès dans
l’angle gauche,vers le fond actuel. Les transformations successives de l’espace
empêchant de reconnaître son ancienne disposition, la fonction de la salle
troglodytique, profane ou religieuse, reste inconnue.
Ce décor peint apparaît comme le premier témoignage d’une période qui était jusqu’à
présent non documentée dans l’histoire du château d’Amboise.
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20 août 2010
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09:29
On arrive à la base de la Tour des Minimes
Arrêtons nous un peu ici pour regarder cette porte
qui donne sur les anciennes douves du château
On remarque sur les murs les encoches qui servaient au pont levis
Et j'ai bien aimé aussi cette clé de voûte
qui arbore un étrange animal
Et nous pénétrons dans le moyeu central de la tour
Un petit schémas explicatif se trouve là
la beauté du lieux impressionne
passé le moment d'admiration, on s'attarde un peu plus sur l'architecture
et l'on remarque la présence de trous qui attestent de la présence de planchers
à une certaine époque .
Le sommet de la tour se trouve 30 mètres au dessus de nos têtes
Il y a aussi ici quelques départs de souterrains
( Non non, on n'y va pas, trop dangereux...)
Aujourd'hui effondrés, on ne sait pas où ils mèment
Mais sans doutes l'un deux débouche-t-il au Clos Lucé
(On y reviendra lors de la visite du lieu)
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19 août 2010
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09:57
Nous sortons du dédale de souterrains pour entrer dans la
Tour des Minimes dont je vous ai déjà parlé ICI
on va y rester un peu ..
On sait qu'elle servait aux cavaliers d'accèder au château depuis la ville
Mais je vous ai aussi dit que le château avait servi de prison.
c'est dans les renfoncement que se situaient les cellules.
Des marques dans les murs donnent à penser qu'un plancher de bois existait,
permettant d'agrandir ces cellules, et peut être même
d'en construire d'autres qui ne bénéficiaient alors même pas
de la vue sur l'extérieur.
Outre Abd El Kader, on notera Nicolas Fouquet et le duc de Lauzun
parmis les hôtes illustres de ces cellules tout confort... ou presque.
Certains, pendant leur captivité, on sculpté les murs (ça aide à passer le temps)
parmis ces gravures, on trouve ...
un échiquer ... pas facile de faire tenir les pièce sur un support vertical
Une croix de supplicié, partage d'état d'âmes ou souvenir...?
des croix, en relief ou simplement dessinées...
et bien graffitis dessins et gravures en tous genre ...
Sans avoir été emprisonné ici .. un soldat sans doute, à
aussi laissé trace de son passage pendant la 1ere guerre...
Il serait malvenu de vouloir faire de même aujourd'hui ...
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18 août 2010
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10:41
On continue, c'est par là ...Heu, non
par là? non plus...Issue de secours ..
ça y est on a trouvé, on a descendu ces quelques marches
Et on se retrouve dans ce couloir
(photo ci dessous issue du site http://www.chateaux-de-la-loire.fr/insolites.htm)
Puis on nous dit d'aller voir là au fond... c'est quoi encore ce traquenard?
et de regarder ce qu'il y a en haut ...
Hein, quoi, qu'est ce que c'est? .. Je ne sais pas ...
on ne voit pas bien avec les lampes de poche,
attends, je mets un coup de flash .. pas mieux ...
je retravaille la photo pour vous ...
Toujours pas? ... Nous, on n'a pas trouvé non plus..
Heureusement, notre guide éclaire notre lanterne,
tout la haut, c'est une plaque de fonte. qui donne sur la terrasse.
Et nous nous trouvons... dans le déversoir à charbon.
Ah ben oui, il y a une chaudière juste en face
De marque "Idéal" comme en atteste le manomètre
donc on sait qu'elle a été installée ici au plus tard en 1929
vu que cette année là la marque fusionnait avec "Standart"
pour donner la marque "Idéal Standart" qui existe toujours
C'est donc la chaudière qui a servie quand le château a été transformé en
maison d'accueil pour personnes âgées (à l'époque on disait "hospice")
Entre 1873 et le début du XXème siècle
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17 août 2010
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09:26
La salle suivante est le dépôt lapidaire
On se trouve ici juste en dessous de la salle du conseil
On y trouve le modèle en plâtre de l'ornement
qui se trouve au dessus du linteau de la chapelle Saint Hubert
qui représente Charles VIII et Anne de Bretagne en prière
Il a servi au sculpteur pour prendre ses repères sur la pierre
L'ensemble à été retrouvé à ce même emplacement,
il est donc probable qu'il y ait été déposé par le sculpteur
(La photo est floue, mais je la mets quand même)
Viennent ensuite deux parties de décor qui sont ceux de la cheminée gothique
de la salle du conseil. Il ne s'agit pas de moulages, car ils sont dans le bon sens
ni de modèles en plâtre comme celui ci dessus
En effet, si les deux anges sont identiques,
les épées qui les encadrent sont ici palmées,
alors qu'elles sont flamboyantes sur la cheminée actuelle.
(l'épée palmée ou flamboyante est l'emblème de charles VIII)
il s'agit donc vraisemblablement des décors de la cheminée d'origine
Qui fut restaurée au XIXème siècle
Ci dessous, 6 statues de personnes de la famille royale
(oups, j'ai oublié de demander de qui il s'agit
mais pour la première, je penche pour Louis Philippe 1er)
Enfin, nous terminons par cette lucarne, retrouvée dans les années 1990.
lors de la création de la place qui se trouve devant l'entrée en contrebas du château
C'est l'une des trois lucarnes de l'aile Charles VIII
Elle a sans douté été remplacée et jetée là sans plus d'égards
lors de la restauration de cette partie du château
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16 août 2010
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10:40
après avoir traversé la tour, nous continuons sur le chemin de ronde
pour entrer dans une première salle
on est ici à la base des douves qui servaient au jeu de paume
et dont il reste une toute petite partie derrière l'arche
C'est par ici que Charles VIII se serait cogné la tête à une porte basse
provoquant son décès.
En cherchant plus d'infos sur internet,
je suis tombé sur cette carte postale datée de 1917.
Elle montre la soit disant porte en question, qui, à priori, n'existe plus de nos jours
(en tout cas, on ne la voit pas)
J'aurai tendance à emettre quelques doutes quand au fait qu'il ai pu s'y cogner
compte tenu qu'elle est surmontée du porc épic,
emblême de Louis XII, son successeur
A moins bien sûr, que le linteau n'ai été sculpté ultérieurement
Le plan ci dessous vous situe l'endroit
Entourées en bleu, les douves au XVème siècle
tandis que la flèche vous indique le niveau où l'on se trouve
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15 août 2010
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09:41
Nous sortons de la salle des lys
pour entrer sur le chemin de ronde
là encore, en comparant le croquis et la photo
(je vous renvoie à l'article précédent pour comparer)
On constate qu'il n'existait pas au XVème siècle,
il fu aménagé plus tard pour facilité l'accès à la tour médiévale
En face de nous, la tour carrée est une des seules parties encore existante
de la forteresse féodale.
On la traverse rapidement, le lieu n'à que peu d'intérêt
si ce n'est cette porte qui est l'une des plus ancienne du château
et faisait la jonction entre la salle des garde et la tour
avant que ne soit créé le chemin de ronde.
Les traces rouges, autour de la porte, sont des restes de peinture
En effet, au moyen âge, il était coutumier que les murs soient décorés et peints
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14 août 2010
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10:28
Avant de vous montrer la salle des lys
dans laquelle on vient de rentrer
Je vous explique la différence de niveau des planchers
dont je vous parlais précédement
Pour celà, il faut des vues extérieures
sur le dessin du XVème siècle
pour la zone qui nous intéresse, on ne distigue qu'une seule série de fenêtre
en revanche, il y a deux niveaux sur les photos
En l'absence de plans relativement anciens, on ne connait pas
l'agencement exact des lieux avant le XXème siècle
mais on sait que cette partie à été remaniée au débus du XXème siècle,
puis partiellement reconstruite après la seconde guerre mondiale
car elle avait été endomagée par des bombardements
(Ils visaient le pont sur la Loire en contrebas....
"Oup, mon colonel, on a fait une boulette, y'a des domages collatéraux")
Il est probable que lors d'un réaménagement des lieux, (Mais lequel?)
le sol de la pièce ait été surbaissé pour faciliter l'accès.
Le plafond, quand à lui, a été créé, condamnant la partie haute de la salle.
Ainsi, les fenêtres du haut sur la photos sont celles qui correspondent au croquis
et sont aujourd'hui inacessibles au public (coin trop exigü),
tandis que celles du bas, plus récentes mais dont on ne connaît pas la date,
sont celles qui correspondent à la salle.
La salle des Lys
C'est l'ancien réfectoire des gardes,
et on voit bien que c'est de la construction récente
les arches en pierres ont été contruites pour donner un aspect médiéval
mais au temps du réfectoire des gardes,
il ne s'agissaient vraisemblablement que de poteaux de bois.
Cette pièce, pendant l'été,
sert aussi à la préparation des acteurs du sons et lumière
(on aperçoit les costumes au fond à gauche)
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13 août 2010
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11:35
On a poussé la porte et on est entré, ambiance intime pour l'escalier
Avec un coup de flash on y voit plus clair
On a affaire à un escalier aux marches peu pratiques,
et peu conformes à ce qui se faisait à l'époque en la matière
En effet, les marches sont assez larges, mais peu hautes
Il faut donc ajuster son pas pour monter sans trop se fatiguer ...
Peu adaptées pour le pas d'un homme, trop petites pour un cheval...
Mais pourquoi donc ont-ils fait des marches pareilles?
l'hypothèse la plus vraisemblable tient au fait qu'elles on été adaptées
pour faciliter le passage des mules. (Pour elles, c'est parfait)
A l'époque, les deux tours cavalières n'existaient pas encore
et l'accès au château ne pouvait se faire qu'à pieds.
Celà permettait donc aux marchands d'accèder avec les provisions
tout en interdisant aux envahisseurs d'entrer à cheval.
En haut de l'escalier, on est dominé par une ancienne salle
qui vaut le coup d'oeil.
Et d'emblée, une nouvelle énigme se profile...
Le plancher, aujourd'hui disparu, se trouvait plus haut que le sol de
la pièce dans laquelle on va entrer ...
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