paysage de Touraine
La visite se termine par la maison du vigneron
Ce dernier, ayant plus d'importance que le métayer, était mieux traité.
Le jardin, de même que les vignes et vergers alentours
redonnent à la Devinière sa dimension originelle de métairie des champs.
La cuisine, Elle disposait même d'un four à pain.
Le métayer n'avait pas cet égard. Et dans ce qui fut sans doute la pièce à vivre, un livre à la taille de son propriétaire.
Et c'est un Gargantua jovial qui nous raccompagne vers la sortie...
Nous le laissons à son repas.
Dans les caves, on trouve bien sûr aussi des pressoirs
Je leur a dédié un article spécial pour vous en expliquer le fonctionnement
nous avons ici deux types de pressoirs.
(les schémas sont des images du net, cliquez dessus pour accéder au site d'origine
et avoir l'histoire du pressoir à travers les âges)
le pressoir dit "casse cou"C'est un modèle assez rare, car dangereux, son pricipe semble d'ailleurs avoir
été rapidement abandonné
Il fallait être deux (Un par palanche) pour actionner le treuil
et faire descendre l'arbre qui pressait le raisin.
le moût (jus de raisin) était récupéré dans la maie,
tandis que le jus s'écoulait et était récupéré en dessous.
Ce type de pressoir doit son nom au fait que si l'une des deux personnes
lâchait le bras, ou si la corde cassait, l'autre se prenait la palanche
sur l'épaule ou sur la tête...
Voilà qui devait sérieusement gâcher la journée...
deux autres pressoirs, hélas incomplets
sont d'un modèle plus classique
Le levier est remplacé par une vis centrale.
En tournant les palanches, on abaisse la presse.
le moût est ici récupéré dans une maie creusée à même le sol.
Mais j'imagine qu'il y avait une protection, sans doute en bois
au sol comme dans la citerne.
Nous pénétrons dans une seconde cave Ici, des silhouettes nous accompagnent
Les creux, que l'on voit dans les parois, servaient à accrocher des lampes à huile
L'éclairage actuel est bien plus efficace, et plutôt réussi.
Et une belle charrette à fourrage.
Elle est entrée en pièces détachées, elle ne passe pas la porte, loin s'en faut.
Nous descendons maintenant dans les caves.
Il y a ici plus de superficie que dans l'ensemble des parties construites.
Elles abritaient aussi bien les hommes que les animaux,
De profondes caves leurs succèdent, mais sont murées pour des raisons de
sécurité.. (et de propriété, en effet, celui qui a le terrain au dessus
possède, le sous sol... Un vrai casse tête pour le cadastre).
Ces caves résultent de l'extraction du tuffeau destiné à l'édification
de la Devinière.
Voici comment on découpait les blocs.
les outils (pique, rustique et marteau-taillant) servaient à délimiter
le blog en creusant ses contours. Le dessin devait être assez
profond pour y insérer des coins en bois.
Les coins, une fois insérés dans les rainures, étaient mouillée.
L'eau les faisait gonfler, ce qui avait pour effet de faire éclater la roche
et découpait le bloc de tuffeau dans le prolongement des pré-découpes.
la chute était amortie par des "gendarmes", comme le montre le dessin.
On entre par ici..
Sur un premier niveau, un petit ensemble de pièces.
La suite de la visite se fait en bas de cet escalier
Un petit coin bar... indispensable dans une cave, et le four à pain.
Il y a même un second four
Une petite soif?
Et on ressort... pour mieux rentrer dans une nouvelle cave...
En sortant de la grande chambre, on prends ce couloir
qui mène à une petite chambre.
Et voilà une maxime à médider
La porte plus basse et les dimentions réduites de la pièce font supposer qu'il
s'agit de la chambre d'enfant. Près de la fenêtre, on découvre des graffitis
attribués à Rabelais (Oups, j'ai oublié de faire la photo) Au mur, des tableaux repésentant Gargantua..
Attention à la douche sur celui du bas...
Et en cliquant ICI,
(Lien sur un blog que je viens de trouver en cherchant des infos)
vous aurez une autre visite de la Devinière
Vous y trouverez beaucoup d'explications et de très belles photos.
On sort de la grande salle et longeons le logis
pour accéder à la chambre
Par l'escalier qui est à gauche
L'escalier extérieur est surmonté d'un hauvent qui prolonge le toit.
Il est caractéristique de l'architecture rurale de l'époque.
En haut de l'escalier, sous le hauvent, vue sur le verger et les vignes alentours
Dans la chambre, le lit a quenouilles et le mobilier datent du XVIIème
Ce fut la chambre des parents de Rabelais, avant de devenir la sienne.
En guise de frise en haut du mur, cette phrase (en vieux françois) de Rabelais
"Certaine gayette d''esprit conficte en mépris des choses fortuites
Ô bouteille pleine toute de mystères! Trincket.... Beuvez!"
Cette pièce est consacrée aux illustrateurs de rabelais tels Doré, Dubout,
Schem, Icart et Rodiba.
Ci dessus, Une peinture huile sur toile de Jules Arsène GARNIER
représentant le procès de Panurge à Paris,
d'après Pantagruel, chapitreXVII.
Rabelais médecin
la vie de l"étudiant en médecine
Rites et divertissements.
(Je vous laisse les liens sur les images pour les voir en grand)
Au temps de Rabelais, toutes les cités d'importances en France (La Sorbone à Paris, Montpellier) comme à l'étranger proche ( Italie, Allemangne ...) possèdent leurs universités. Les étudiants, les éscholiers" comme on disait alors, allaient souvent de l'une à l'autre, s'enrichissant de cette pluralité d'approches. On y enseigne la médecine avec des succès variés, à cette époque la science médicale est d'ailleurs considérée comme une branche de la philosophie. La faculté de Montpellier est reconnue pour l'excellence de l'instruction médicale.
L'étudiant en médecine reçoit en enseignement essentiellement livresque qui consiste à commenter, le plus souvent en latin, des testes anciens. L'interprétation qui ressort de ces commentaires doit suivre les préceptes de l'église. En cette fin de Moyen âge, les médecins sont d'ailleurs souvent moines.
Peu à peu, l'observation, l'expérience et les "fréquentes anatomies" ( les dissections, Rabelais fut parmis les preniers à y assister) viendront utilement compléter l'enseignement théorique.
L'enseignement n'est pas gratuit, pour subvenir au quotidien, l'étudiant doit se livrer à des activités plus ou moins en rapport avec ses apprentissages. Logement et nourriture laissent à désirer; Rien d'étonnant à ce que les escholiers souhaitent échapper provisoirement à leurs conditions et se laissent aller à des manifestations de convivialité souvent désordonnées. Rabelais, dans son oeuvre, décrit l'exès de ces fêtes étudiantes.
Après plusieures années d'études et de thèse (Rabelais à eu son diplôme de bachelier en 2 mois) l'étudiant, d'abord bachelier, puis licencié, se verra enfin conféré le titre de docteur. Il obtient ainsi le droit d'exercer et d'enseigner à son tour.
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voici celui de mes parents
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